L'échec de la communauté internationale à éviter le génocide au Rwanda en 1994 doit servir de leçon pour éviter d'autres génocides à l'avenir, a indiqué M. Eliasson lors de cet événement organisé conjointement par le Département de l'information de l'ONU et la mission permanente du Rwanda à l'ONU.
"Les conséquences de l'échec à réagir aux signes précurseurs et avertissements ont été horribles. Nous ne devons jamais oublier l'échec collectif à empêcher le génocide au Rwanda", a-t-il souligné.
Toutefois, "depuis la tragédie du Rwanda, des centaines de milliers de personnes sont mortes dans des atrocités de masse et des dizaines de millions ont été déplacées", a indiqué M. Eliasson, avant d'ajouter qu'au cours des dernières semaines seulement, des hommes, des femmes et des enfants ont été massacrés au Soudan du Sud, en République centrafricaine et en Syrie.
Le vice-secrétaire général a toutefois reconnu des améliorations en ce qui concerne la protection des civils, affirmant que la situation qui prévaut actuellement au Soudan du Sud illustre l'engagement en faveur de la protection des personnes et les innovations en la matière.
En dépit du nombre "tragiquement impressionnant" de personnes qui meurent dans des situations de conflit, des milliers de civils ont la vie sauve aujourd'hui car ils ont pu se réfugier au sein des enceintes de l'ONU, a-t-il ajouté.
"Les conditions demeurent difficiles et la situation instable, mais pour l'instant, les gens sont en relative sécurité et les Nations Unies s'efforcent de répondre à leurs besoins tout en promouvant une solution pacifique au conflit", a-t-il ajouté.
Le vice-secrétaire général a souhaité que davantage d'efforts soient déployés pour prévenir de nouvelles atrocités.