Il s’agit notamment, du mémorandum de l’Entente entre la CEDEAO, la CEEAC et de la CGG sur la sureté et la sécurité dans l’espace maritime de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, la déclaration de politique des chefs d’Etats et de gouvernement sur la sureté et la sécurité dans l’espace maritime de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, ainsi que le code de conduite concernant la répression des actes de piraterie, des vols à main armée et des activités maritimes illicites en Afrique de l’Ouest et du Centre.
« La validation de ces trois documents nous permettra d’établir une base concrète pour d’autres interactions politiques aux niveaux stratégique et opérationnel, de manière à mener des opérations conjointes entre les deux communautés économiques régionales en vue de faire face aux activités illicites en mer le long des côtes du Sénégal à l’Angola », a indiqué le président de la Commission de la CEDEAO, Kadre Désiré Ouédraogo. Pour le représentant du chef de l’Etat béninois, le Pr Kogui N’Douro, ces instruments juridiques de coopération et de la stratégie intercommunautaire de sécurité maritime dans le Golfe de Guinée, seront soumis à l’attention des chef d’Etat et de gouvernement, lors de leur prochaine rencontre prévue à Yaoundé au Cameroun, en avril 2013, afin qu’ils apportent le soutien politique nécessaire et décisif pour son adoption.
Selon les experts, qu’avec la montée du narco-terrorisme au Sahel et le phénomène du trafic de la drogue et du crime organisé, la piraterie constitue une grande menace à la stabilité et au développement économique des Etats du Golfe de Guinée qui est devenu l’une des zones maritimes les plus dangereuses de la planète. Ainsi de 30 actes de piraterie recensés en 2011 dans le Golfe de Guinée, ce chiffre est passé à 53 pour l’année 2012 dont 19 actes de piraterie pour le seul dernier trimestre de 2012.