Selon le secrétaire exécutif du CILSS, Djime Adoum, cette rencontre permettra non seulement de partager les informations sur les flux transfrontaliers des produits agropastoraux pour la promotion et le développement du commerce intra-régional, mais aussi d'élaborer une plate-forme pour faire connaître et de mettre en valeur les données sur les flux transfrontaliers et lutter contre les obstacles à la libre circulation des produits alimentaires dans l'espace CILSS-CEDEAO.
Pour ce responsable du bureau exécutif du CILSS, les échanges des produits agricoles, qui s'intensifient de plus en plus en Afrique de l'Ouest et au Sahel, sont confrontés à des obstacles liés à la libre circulation. "L'Afrique de l'Ouest offre de grandes potentialités pour répondre aux besoins de sécurité alimentaire dans les années à venir, non seulement dans l'espace de la CEDEAO, mais aussi dans les pays du Sahel. Mais les nombreux obstacles à la libre circulation dans les deux régions des denrées de première nécessité que sont le bétail/viande, le maïs, le mil, le sorgho, le niébé et bien d'autres perturbent les échanges commerciaux entre ces deux régions", a-t-il déploré.
Ainsi, a-t-il souhaité, avec la levée des obstacles à la libre circulation des produits alimentaires dans l'espace CILSS-CEDEAO, les producteurs pourront tirer profit des marchés transfrontaliers, les consommateurs être en mesure d'acheter de la nourriture transportée à faible coût, et les transformateurs en mesure d'effectuer des investissements qui profitent des avantages des économies d'échelle.