Une quarantaine de dirigeants du continent à l’ouverture du 33e sommet de l’Union africaine

Afriquinfos Editeur
3 Min de Lecture

Addis-Abeba (© 2020 Afriquinfos)-Le levé de rideau du 33ème  sommet l’Union Africaine  (UA), doit avoir lieu en présence d’une quarantaine de dirigeants du continent qui sont attendus pour la cérémonie d’ouverture qui se tient au siège permanent de l’organisation panafricaine.

Au menu de cette cérémonie d’inauguration du 33e sommet de l’UA, la passation de pouvoir entre l’Égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le Sud-Africain Cyril Ramaphosa qui va donc prendre officiellement la présidence tournante de l’UA pour un an.

Axé autour du thème « Faire taire les armes », la rencontre-ci doit être essentiellement consacrée à des questions de sécurité. Selon le Peace Research Institute d’Oslo (PRIO), il s’agit d’une thématique hautement symbolique sur un continent où l’on recense pas moins d’une vingtaine de conflits armés.

Autre point fort de cette rencontre, la crise Libyenne qui cristallise déjà l’attention des chefs d’États et de gouvernement avec, comme première réponse de l’Union africaine, l’organisation d’un grand forum de réconciliation.

- Advertisement -

Un forum qui ne se limiterait pas aux seuls belligérants, comme le fait actuellement l’ONU, mais qui puisse intégrer les partisans de l’ancien régime, les tribus et la société civile. Ce forum se tiendrait en terre africaine. Autre proposition qui pourrait être examinée lors de ce rendez-vous, la mise en place d’une mission de l’UA pour observer le cessez-le-feu.

Parmi les autres sujets importants qui seront abordés, figure la lutte contre les groupes jihadistes au Sahel. Dès ce jeudi, Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’UA, a lancé un vibrant appel à la solidarité des pays africains. Un sommet extraordinaire sera organisé en mai prochain à Pretoria à l’initiative du président sud-africain Cyril Ramaphosa.

Concernant la question de l’intégration économique, le président nigérien, Mahamadou Issoufou, doit présenter un rapport intermédiaire sur la zone de libre-échange continentale lancée en juillet dernier mais qu’il faut maintenant mettre en œuvre, progressivement.

Les chefs d’Etat devraient choisir lors de ce sommet qui sera le premier secrétaire général de la Zlec. Trois pays ont pour l’instant proposé des candidats : le Nigeria, l’Afrique du Sud et la RDC.

Prennent donc part à ce forum les chefs d’Etats Tchadien Idriss Deby, le Malien Ibrahim Boubacar Keïta, le Nigérian Muhammadu Buhari, le Congolais Denis Sassou-Nguesso ou encore le Burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, le  Congolais Félix Tshisekedi, l’Algérien Abdelmajid Tebboune, dont c’est le premier sommet africain et le Guinéen Alpha Condé ainsi que des anciens, actuels et futurs présidents en exercice de l’UA, à savoir le Rwandais Paul Kagame, l’Égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le Sud-Africain Cyril Ramaphosaqui va d’ailleurs désormais assurer la plate tournante de l’instance panafricaine pour une année.

V.A.