Tunisie/crise politique : Le président Marzouki entame une série de pourparlers

Afriquinfos Editeur
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La situation en Tunisie est d'une extrême gravité, ce qui nécessite des solutions urgente, a déclaré la secrétaire générale du Parti républicain Maya Jribi à l'issue de son entretien avec M. Marzouki.

Selon elle, force sera de procéder à une « nouvelle forme de gouvernance et non pas à l'élargissement du gouvernement ».

Mme Jeribi a appelé dans ce sens à former un « gouvernnement de salut national » avec pour missions de « combattre le terrorisme, lutter contre la violence politique, dissoudre les ligues de protection de la révolution (associations pro-islamistes) , parachever la Constitution et organiser des élections libres et transparentes ».

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Pas loin de la position du Parti Républicain, l'Alliance démocratique a réclamé la dissolution de l'actuel gouvernement et la formation d'un cabinet de compétences indépendantes « qui assurait le processus transitionnel et oeuvrerait à l'organisation des élections », selon le secrétaire général de l'Alliance Mohamed Hamdi.

Lors d'une déclaration au palais présidentiel de Carthage ( banlieue nord de Tunis), M. Hamdi a indiqué que son parti défend le lancement d'une « instance de soutien politique » formée de partis et d'organisations nationales.

D'après lui (Mohamed Hamdi), la date du 23 octobre 2013 pourrait constituer une date butoire pour parachever les travaux de l'Assemblée constituante après avoir finaliser la nouvelle Constitution et mettre en service l'Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE).

Suite à l'assassinat jeudi dernier de l'opposant Mohamed Brahmi succèder deux attentats ciblant deux véhicules des forces de sécurité et tout récemment (lundi) une embuscades teroriste au centre-ouest faisant 8 morts et plusieurs blessés pmi les militaires, la Tunisie a entamé un virage jugé par des observateurs locaux et étrangers de dangereux menacant la transition du pays voire même sa sûreté nationale.

Parrallèlement à des manifestations assez peuplée dans les différentes provinces du pays, l'opposition tient farouchement à renverser l'actuel pouvoir conduit par les islamistes du parti Ennahdha (Renaissance) et désigner une personnalité nationale indépendante pour former un « gouvernement de sauvetage » qui gèrera les affaires du pays jusqu'aux prochaines élections prévues pour fin 2013.

En réaction, le numéro un du parti Ennahdha Rached Ghanouchi s'est déclaré favorable à la formation d'un gouvernement d'union nationale regroupant tous les partenaires politique du pays. Une proposition peu appréciée par ses principaux adversaires, l'Union pour la Tunisie (coalition de partis du centre-droit) et le Front populaire (coalition d'une dizaine de partis de gauche).