En tournée nord-africaine du 12 au 16 juin courants, la sous- secrétaire d'Etat américaine a reconnu la complexité de la tâche de la Constituante tunisienne "mais le peuple tunisien, a-t-elle dit, en percevra les résultats dans un futur bien proche" d'autant que "la Tunisie a les capacités de devenir un modèle dans l'édification d'une démocratie".
Pour sa part, le président de la constituante tunisienne Mustapha Ben Jaafar a tenu à préciser que les Tunisiens sont passés par des situations difficiles et un processus complexe (…) "mais nous avons obtenu un résultat grâce aux compromis", a-t-il rassuré. Evoquant le projet de la nouvelle Constitution de son pays (dont la version finale a été annoncée le 1er juin 2013), M. Ben Jaafar a insisté que ce projet de Constitution "reste ouvert à des modifications à la faveur du dialogue qui se déroule actuellement à l'intérieur comme en dehors de l'Assemblée".
L'objectif, selon M. Ben Jaafar, est d'améliorer le texte de ce projet et éviter (dans les différents aspects du contenu de la Constitution) toute allusion ou raccourci vers un quelconque parti politique ou catégories donnée. En conclusion, le président de la Constituante a affirmé à la responsable américaine que la Tunisie "tient sa force d'une société civile vigilante, d'une administration vigoureuse et d'une armée nationale ayant pait preuve de fidélité aux principes et valeurs de la République".
