Tunisie : La visibilité politique et la stabilité sécuritaire pourraient garantir 4% de croissance économique

Afriquinfos Editeur
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S'adressant aux médias locaux et étrangers à Tunis pour présenter un bilan partiel du 2e trimestre de 2013, M. Ben Rejeb a argumenté que cette croissance escomptée (4%) se veut également tributaire de la reprise de la production des secteurs vitaux comme les mines, le phosphate et les industries chimiques.

Pour se faire, a ajouté le patron de l'INS, "la Tunisie se trouve face à la contrainte de réussir 5% de croissance lors du deuxième semestre de cette année".

Les derniers comptes trimestriels de l'INS font état d'une progression de 3,2% du Produit intérieur brut (PIB) du pays aux prix constants pour le 2e trimestre de 2013 comparativement à la même période un an auparavant. Lors du premier semestre de cette année, la Tunisie a pu faire 3% de croissance, toujours selon M. Ben Rejeb.

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S'arrêtant sur le dernier rapport de l'agence de notation mondiale "Standard&Poor's" qui a fait encore une fois baissé la note souveraine tunisienne, le responsable tunisien a rassuré que pareilles agences "fondent leur résultats – en plus des indicateurs économiques – sur plusieurs indicateurs tels que la stabilité politique et sécuritaire".

Se référant à une réunion du conseil ministériel restreint tenu lundi sous la présidence du Premier ministre Ali Laarayedh, le bilan économique du premier semestre 2013 fait état d'un baisse du chômage qui s'établit à 15,9% et de l'inflation qui passe de 6, 4% à 6,2%.

Lors de cette période (premier semestre), le déficit cumulé a atteint 4,2% du PIB de la balance des paiements courants contre 4, 6% lors de la même période de l'année précédente.

Jusqu'à la fin de la semaine dernière, la Tunisie comptaient des réserves en devises évaluées à 107 jours d'importation tandis que le taux de couverture de la balance commerciale s'est établit à 71,8% : les exportations en hausse de 6,1% contre une baisse des importations de 4,8%.

Coté volume d'investissements déclarés, une hausse de 23,1% de croissance a été enregistrée dans le secteur des industries manufacturières (par rapport au premier semestre de 2012). Cependant, les investissements extérieurs ont accusé une chute de 1,3%.

 Pour ce qui est du tourisme et en dépit des derniers événements d'ordre sécuritaire affectant l'arrière-saison touristique du pays, le conseil des ministres a annoncé l' accroissement de 1,8% du taux des nuitées, de 0,2% du côté des recettes et 4,8% au titre du nombre de touristes.