Tunisie : La situation actuelle met en difficulté la réforme sécuritaire

Afriquinfos Editeur
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Lors d'un colloque international à Tunis sur la réforme du système sécuritaire post-révolution en Tunisie, M. Mechichi a précisé que l'action a été focalisée lors la phase actuelle sur le renforcement de la formation de l'agent de police et la promotion de son rendement.

Pour ce faire, le secrétaire d'Etat tunisien a cité notamment la dotation de l'institution policière tunisienne de capacités matérielles, d'équipements en plus de la protection des postes de polices qui ne cessent d'être les cibles directs d'attaques.

De son côté, l'ancien ministre délégué chargé de la réforme dans le gouvernement de Béji Caïd Essebsi, Lazhar Akermi voit que "la réforme sécuritaire doit commencer par une réconciliation interne à travers un débat avec la société civile et les associations spécialisées".

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Il s'agit également de "revoir les programmes de formation, de créer une police municipale et garantir un commandement sécuritaire unifié", toujours selon M. Akermi.

La réforme de l'institution sécuritaire tunisienne ne cesse de se faire une priorité pour une grande majorité des Tunisiens ( classe politique, société civile et citoyens) à la lumière de la délicatesse de la conjoncture au niveau local avec l'amplification des perturbations sociaux et l'approche des élections mais également au niveau régional avec une situation incertaine sur les frontières tunisiennes avec la Libye au sud-est et l'Algérie au nord-ouest outre les menaces extrémistes récemment détectées au Mali.