"Cette autorisation sera essentiellement délivrée aux travailleurs du Sahara, touristes et aux étrangers qui seront par la suite protégés par l'armée nationale tunisienne", a déclaré M. Ben Nasr. Confirmant que quelques 5 500 touristes avaient visité le Sahara tunisien en mai dernier, M. Ben Nasr a rassuré qu' "il n'y a aucune raison de s'inquiéter pour nos champs de pétrole et la situation est sous-contrôle".
D' un autre côté, le colonel-major Ben Nasr a tenu à préciser que le "triangle saharien" de la frontière tunisienne avec la Libye et l'Algérie "est sous-contrôle du ministère de la Défense nationale, qui veille sur le volet sécuritaire au Sahara du pays et se veut responsable de l'activité économique et de la surveillance des champs pétroliers".
Les trajectoires de trafic d'armes via le Sahara, a-t-il conclu, sont loin des frontières tunisiennes et "les trois opérations d’infiltration enregistrées sur le territoire tunisien et mises en échec sont des incidents isolés".
