Tunisie : Le remaniement ministériel attendu pourrait causer le retrait de l’un des partis du pouvoir

Afriquinfos Editeur
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Le retrait demeure envisageable d' autant plus que ce parti "ne ressent pas jusqu' à présent de volonté de la part du principal partenaire de la Troïka (coalition tripartite) d'engager un remaniement ministériel", a indiqué le porte-parole du FDTL Mohamed Bennour.

 M. Bennour a également annoncé la tenue jeudi soir d'une réunion d'urgence du bureau politique de son parti sous la présidence de son leader Mustapha Ben Jaafar (président de la Constituante) afin de suivre les derniers développements relatifs au remaniement ministériel.

 A travers ce remaniement gouvernemental attendu par tous les Tunisiens, le FDTL essayera, toujours selon son porte-parole, de "rassurer l'opinion publique et ouvrir une nouvelle page en cette étape cruciale précédant les élections".

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 Les premières réactions sur un éventuel retrait du FDTL du pouvoir sont venues des deux autres partis de la Troïka à savoir le mouvement islamiste Ennahdha (parti du Premier ministre) qui voit qu' une telle décision "ne servait pas l' intérêt du pays", ainsi que le Congrès pour la République (parti du président tunisien) qui affirme que "tout parti est libre de se retirer de la Troïka si la décision correspond à ses convictions politiques".

En effet, le conseiller du président tunisien Marzouki et membre du bureau exécutif du Congrès pour la République Imed Daïmi avait également annoncé il y a quelques jours que son parti va quitter la Troïka au pouvoir au cas où le remaniement ministériel n'inclura pas les ministères de souveraineté.

Annoncé initialement pour le 14 janvier 2013, le remaniement ministériel a été reporté pour quelques jours de plus en raison de la poursuite des négociations concernant la répartition des portefeuilles et la possibilité d'impliquer d’autres partis politiques dans la coalition au pouvoir.