Publiés jeudi au lendemain de la clôture d'une conférence des directeurs régionaux de l'Agence de promotion de l'industrie et de l'innovation (APII), ces chiffres illustrent la situation délicate que traversent actuellement la Compagnie des phosphates de Gafsa (principal producteur en Tunisie) et le Groupe chimique tunisien. D' après M. Jomaâ, la pérennité de ces deux établissements demeure sérieusement menacée.
Les chiffres présentés par le ministre tunisien de l'Industrie montrent toutefois que les intentions d'investissement dans les zones de développement régional ont progressé à raison de 57% au titre des trois premiers mois de 2013. Un taux jugé par M. Jomaâ d'encourageant admettant que "la stimulation des investissements dans les régions est l'un des importants défis à relever", a-t-il soutenu.
Le bassin minier de Gafsa a connu au cours des deux dernières années des perturbations plus ou moins importantes en matière de production des phosphates en raison des événements marquant la période post révolution (après le 14 janvier 2011) mais également une série de protestations, sit-in, grèves et blocage de routes sur fond de revendications professionnelles et sociales.
