Tunisie : Des problèmes humanitaires pour les réfugiés sur la frontière avec la Libye

Afriquinfos Editeur
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Le gouvernement tunisien, la société civile et le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) sont appelés à assumer leur responsabilité envers les pensionnaires du camp "Choucha", ont indiqué vendredi les participants à une table ronde sur la situation des réfugiés à la frontière entre la Tunisie et la Libye. Selon un rapport présenté par le Forum tunisien des droits économiques et sociaux, le camp "Choucha" enregistre une " dégradation de la situation humanitaire en l'absence de protection sanitaire et de contrôle de produits alimentaires". Cette situation, a indiqué le rapport, survient "après le licenciement par le HCR de plus de 120 travailleurs tunisiens pour des raisons financières".

D'un autre côté, "les organisations non-gouvernementales doivent être habilitées à fournir l'aide juridique nécessaire et assurer la prise en charge sociale et psychologique des réfugiés", a souligné Abdelbaset Hassan, président de l'Institut arabe des droits de l'Homme.

Pour sa part, le HCR se veut soucieux "de l'organisation d'assurer des conditions d'hébergement décentes aux réfugiés" et de l'aboutissement en collaboration avec l'Etat tunisien "à des solutions appropriées aux dossiers des réfugiés", comme l'a indiqué Ursula Schulze Aboubacar, représentante du HCR à Tunis.