Tunisie : Une nouvelle fusion pour créer un grand parti d’orientation libérale

Afriquinfos Editeur
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Outre l'UPL, les sept autres partis qui forment cette nouvelle fusion sont le parti "Troisième alternative", le parti de la Gauche moderne, le Mouvement citoyenneté, le Parti tunisien des libéraux, "Al-Badil" (Alternative social-démocrate), le parti Citoyenneté et Justice ainsi que le parti "Voie de la volonté".

"L'objectif de cette fusion ambitionne de regrouper le plus grand nombre de partis centristes dans un cadre d'une dynamique unifiée susceptible de construire un pôle centriste modéré", a indiqué jeudi le président de l'Union patriotique libre Slim Riahi lors d'une conférence de presse à Tunis.

L'actuelle conjoncture marquée par une crise politique sociale exige un "programme urgent de sauvetage" notamment sur le plan économique d'autant plus qu'"un nouveau pôle politique isolé des tiraillements idéologiques profondes et inspirés de conflits qui remontent à la fin du siècle précédent", a-t-il ajouté. D'après M. Riahi, "actuellement, la revendication fondamentale est de finaliser rapidement la rédaction de la Constitution avant de passer aux élections pour ainsi parachever l'étape provisoire dont la facture a été payée par l'économie tunisienne".

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Les huit partis politiques se sont engagés via la déclaration officielle de fusion de "construire une économie nationale diversifiée, environnementale et cohérente basée sur la compétitivité, l'initiative privée, l'investissement dans le cadre d'un régime social-libéral où l'Etat se veut un partenaire". La déclaration de cette fusion ambitionne également de mettre en place une justice sociale à travers le renforcement de l'employabilité dans les secteurs privé et public et le recours à une nouvelle alternative en matière de modèle de développement. En plus, il sera question de "promouvoir le pouvoir d'achat du citoyen en maitrisant les prix et accentuer une consommation raisonnable".

Sur le plan politique, les huit partis de cette nouvelle fusion ont exigé la formation d'un gouvernement au service du peuple suivant un programme claire et stratégique tout en évitant tous les calculs partisans et les quotas politiques qui ne font qu'approfondir la tension populaire et menacer la paix sociale du pays. Ce nouveau gouvernement devra présenter des programmes réalisables réellement, ouvrir des horizons à l'emploi et garantir un développement équitable et équilibré entre toutes les régions du pays, toujours en se référant à la déclaration politique des huit partis de cette fusion.