« Jusqu’à ce jour, le bilan fait état de 5,5 millions de touristes et nous continuons à travailler sur la reprise et sur l’ aspect plutôt conjoncturel », a précisé le ministre tunisien .
Actuellement, a-t-il poursuivi, « nous avons engagé des réformes structurelles pour repenser notre tourisme admettant qu’il s’agit d’un travail de longue haleine qui va prendre des années », a confié à Xinhua M. Fakhfakh.
Passant par une période transitoire « marquée par une instabilité inhérente à tout changement, la Tunisie a réalisé en 2012 une bonne reprise au vu des indicateurs positifs enregistrés dans le secteur touristique et après un recul d’environ 40% en 2011 ».
Sans compter l’écart négatif de 15% par rapport à 2010 tous indicateurs confondus, le bilan touristique de 2012 a affiché certaines performances notamment des croissances de 30% en termes de flux touristiques et plus de 50% de progression au titre de nuitées par rapport à 2011.
Globalement, a ajouté M. Fakhfakh, la Tunisie a pu récupérer jusqu’à ce jour 50% des pertes enregistrées tout au long de l’ année 2011.
L’attaque sur l’Ambassade des Etats-Unis à Tunis (mi-septembre 2012) « a eu un impact négatif sur l’arrière-saison qui, heureusement, ne représente que 20% de la toute la saison touristique tunisienne ».
Outre les marchés traditionnels de voisinage dont la Libye et l’ Europe, la Tunisie « a des ambitions avec le marché asiatique » surtout à la lumières des quelques tests initiés notamment avec la Chine dont le potentiel touristique a été prouvé.
Le ministre a confié à Xinhua qu’un groupe de travail sur la Chine a été créé dont le plan d’action s’articulera autour de trois axes connus sur l’appellation « 3V » à savoir les visas, les vols et la visibilité.
Selon M. Fakhfakh, le projet d’une ligne aérienne entre la Tunisie et la Chine est en cours d’étude actuellement.
