Après avoir rendu visite à l'officier blessé dans les affrontements de ce jeudi avec des terroristes dans la province de Béja (nord-ouest), le ministre tunisien de l'Intérieur Lotfi Ben Jedou a déclaré que le groupe armé ayant assassiné deux officiers de la Garde nationale se compose d'au maximum 25 personnes.
"Ces éléments terroristes, dont le nombre varie entre 20 et 25, sont actuellement en cavale et poursuivis par les forces militaires et de sûreté ", a affirmé le ministre de l'Intérieur.
S'adressant aux médias, M. Ben Jedou a averti que des éventuels attentats terroristes à l'explosif et des assassinats politiques menaceraient la stabilité du pays dans la période à venir.
Pour la première fois, a précisé le ministre tunisien, "tout le corps sécuritaire (Intérieur et Défense) se mobilise pour lutter contre la menace terroriste qui ne cesse de s'amplifier".
Selon le responsable tunisien, "Ansar Chariaa" (partisans de la loi islamique) , une mouvance religieuse qui défend la guerre sainte, dite "Djihad" dont le dernier meeting populaire a été repoussé par la force, se veut le commanditaire de l'opération armée contre les trois gendarmes de la Garde nationale (dont deux tués et un blessé).
Des médias locaux ont confirmé le décès d'un élément du groupe terroriste et un autre blessé dans les bombardements par les forces armées et sécuritaires tunisiennes des reliefs montagneux de la province de Béja, soupçonnés de zone refuge pour ces terroristes. L'opération militaire est en cours, selon les mêmes sources.
