Les chiffres de ce département ont révélé que le nombre de jours de travail perdus à cause des grèves auprès de 250 entreprises (dont 222 du secteur privé et 28 du secteur public) a toutefois évolué de 18% lors de la même période (9 premiers mois de 2013).
La hausse des journées perdues en raison des grèves en Tunisie est expliquée, selon le ministère des Affaires sociales, par le facteur du "prolongement de la période de la grève dans certaines entreprises" en plus du taux élevé de participation à des grèves observées dans des entreprises publiques.
Pour ce qui est des grèves légales (autorisées), le nombre a recul de 14% dans les neuf premiers mois de l'année en cours. Jusqu'à septembre écoulé, quelques 183 grèves légales furent organisées parmi un total de 310 grèves, soit un taux de 59%. Lors de la même période de l'année dernière, 212 grèves légales parmi un total de 391grèves, soit 54%.
52% des participants aux grèves en Tunisie revendiquaient la promotion des conditions du travail alors que 40% d'entre eux réclamaient le versement des salaires.
Toujours selon les statistiques du ministère des Affaires sociales, la sous-traitance et des services trônent en tête des secteurs ayant enregistré plus de grèves avec un taux de 22% devançant les industries métalliques et mécaniques avec 16% puis le secteur du textile, de l'habillement et de la chaussure avec 15%.
