"La Tunisie se trouve à un tournant de son histoire avec la rédaction de sa nouvelle constitution. Les militants des droits de l'Homme doivent être autorisés à y participer", ont déclaré Margaret Sekaggya, rapporteuse spéciale de l'ONU sur les militants des droits de l'Homme, et son homologue de la Commission africaine des droits de l'Homme et des peuples, Reine Alapini-Gansou, à l'issue d'une visite en Tunisie.
Les deux expertes indépendantes se sont félicitées du choix par le gouvernement tunisien d'une approche consensuelle et participative du processus d'élaboration de la constitution mais ont relevé qu'il existait de sérieuses préoccupations quant à sa mise en œuvre.
"L'Assemblée constituante a besoin d'une stratégie claire sur la manière de prendre en compte les contributions provenant du public. Et le public a besoin d'être mieux informé sur le processus et sur la manière dont l'Assemblée organise la rédaction", ont-elles dit dans le communiqué.