S'adressant aux journalistes pour la première fois depuis sa désignation il y a deux mois, M. Sarsar a rassuré que l'ISIE s'attachera à respecter les dispositions de la nouvelle Constitution du pays.
Le responsable tunisien n'a pas nié l'existence de certaines difficultés liées essentiellement aux locaux de l'instance électorale dans différentes provinces du pays, les marchés publics outre les recrutements.
"Ces deuxièmes élections démocratiques dans le pays après la révolution se référeront à des normes internationales rigoureuses", a encore insisté M. Sarsar. Ce dernier a dans ce sens appelé les élus du peuple tunisien (députés de la Constituante) à accélérer la promulgation de la nouvelle loi électorale.
Après la révolution de décembre-janvier 2011, les Tunisiens se sont rendus aux urnes le 23 octobre 2011 pour élire 217 députés de l'Assemblée constituante exerçant depuis lors le pouvoir législatif en Tunisie.
Pour cette année, les trois sommets du pouvoir en Tunisie (présidences de la République et du gouvernement outre la Constituante) ainsi que les partis politiques et la société civile ne cessent de réclamer l'organisation des élections en 2014 après quoi le pays serait mis sur les rails de la relance économique après trois années qualifiées de "catastrophiques" vu l'instabilité voire même la régression d'une majorité des indicateurs socioéconomiques affectés par des perturbations sécuritaires.