Tunisie : L’ex-Premier ministre lance son nouveau parti "Appel de Tunisie"

Afriquinfos Editeur
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L'objectif du parti est de "réaliser le rêve tunisien, répondre aux attentes du peuple et des jeunes dans le cadre de la construction d'un édifice républicain basé sur les droits de l' Homme, la justice sociale, la liberté, la dignité, la démocratie, la tolérance, la solidarité, l'union nationale, la fierté des acquis de Tunisie et la confiance en son avenir", a souligné M. Essebsi lors d'un meeting à Tunis qui s'est tenu en présence de milliers de ses partisans et sous un important dispositif sécuritaire.

Les fondateurs de l'"Appel de Tunisie" ont également lancé un appel "à rassembler et unir les forces nationales démocratiques dans le but d'aboutir à un équilibre politique et mettre en oeuvre le concept de l'alternance pacifique au pouvoir en tant que pierre d'édifice de la démocratie", indique la déclaration fondatrice de l'"Appel de Tunisie".

Selon la déclaration, une commission provisoire comportant des personnalités nationales, des jeunes et des personnalités féminines ayant pour tâche de "suivre et concrétiser la nouvelle initiative politique qui a été fortement appréciée dans les différentes régions tunisiennes et auprès de toutes les catégories sociales".

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Quelques mois après l'ascension de l'actuel gouvernement au pouvoir en Tunisie (coalition tripartite dirigée par le Mouvement islamiste d'"Ennahdha"), la scène politique tunisienne commence à vivre des transformations remarquables avec la formation de certains groupements (opposition) outre la naissance de nouvelles forces dont celle regroupant les anciens militants du premier parti de l'indépendance tunisienne sous l'égide de l'ex-Premier ministre Béji Caid Essebsi.

Ce dernier a essayé à travers l'"Appel de Tunisie" de rassembler les forces démocratiques progressistes du pays dans un seul "front" capable, selon-lui, de concrétiser la consultation et le dialogue entre les différents intervenants (dont l'actuel gouvernement) afin d'accélère la rédaction d'une "Constitution républicaine consensuelle", l'instauration de lois gérant les médias et partis politiques, la mise en place d'une instance électorale indépendante et permanente, la réforme judicaire et sécuritaire (…).