Placée cette année sous le signe "Notre patrimoine et notre richesse", cet événement sera marqué par l'inauguration de deux nouveaux musées à Sousse (ville côtière du Centre-est) et à l'île de Djerba (Sud-ouest).
Il s'avère "impératif" de mettre en place une stratégie " nouvelle et claire en matière de patrimoine rompant avec la politique de centralisation excessive en associant la société civile dans ce secteur", a indiqué mercredi le ministère tunisien de la Culture dans une déclaration publiée à cette occasion.
D'après la déclaration, "la révolution tunisienne avait permis de dévoiler les dommages en tous genres causés aux sites archéologiques en l'absence d'une politique claire en matière de patrimoine matériel et immatériel".
Dans ce sens, la population vivant aux abords des sites archéologiques, les travailleurs et employés, les comités et les chercheurs sont appelés "à conjuguer leurs efforts en vue de préserver ces trésors de l'abandon et de les mieux exploiter pour devenir des sources d'emplois et de richesses", a encore indiqué la déclaration.
Le ministère tunisien de la Culture a appelé à l'occasion de la 20e édition du "Mois du patrimoine" à réviser les législations en vigueur dans le sens de protéger les sites archéologiques et les monuments historiques mais aussi de "faire le suivi de tous les dossiers de corruption dans ce secteur", toujours selon la déclaration du ministère.
