Les secteurs affectés par le manque de main d'oeuvre sont capables d'offrir 120.000 postes d'emploi en Tunisie, a-t-il dit.
La réticence des jeunes tunisiens à s'orienter vers ces activités s'explique, selon le responsable tunisien, par la prolifération du secteur informel.
"Les demandeurs d'emploi, a-t-il remarqué, préfèrent le travail intellectuel au travail manuel", sachant que 70% des chômeurs " désirent travailler dans la fonction publique".
Le ministre a fait savoir que plusieurs chefs d'entreprises tunisiens ont demandé à son département (ministère de l'Emploi) des autorisations d'importation de main d'oeuvre étrangère pour palier à la pénurie en personnel qualifié.
Malgré les mesures incitatrices prises par le gouvernement tunisien, telles que prime de 120 à 200 dinars (75 à 126 USD), garantie d'une formation dans la spécialité demandée et d'un emploi après le diplôme, plusieurs secteurs souffrent encore du manque de la main d'oeuvre tels que le bâtiment, l'agriculture, l' électricité, l'aluminium, l'artisanat et le cuir et chaussures.
