En prélude à cet événement, Abdessatar Ben Moussa, président de la LTDH, a déclaré mercredi, lors d’une conférence de presse dans la capitale norvégienne que «les armes ne peuvent jamais être une solution, ni en Syrie ni en Libye: il y a besoin de dialogue, pas de sang ni de combattants».
«La Tunisie est une exception pour l’instant parmi les pays du Printemps arabe mais cela ne signifie pas que cela ne puisse pas être imité dans d’autres pays», a affirmé de son côté, Houcine Abassi, secrétaire général de l’UGTT.
Pour soutenir ces deux premières affirmations, Fadhel Mahfoudh, bâtonnier de l’Ordre des avocats, a lui déclaré: «Les différences, quelle que soit la nature de ces différences, peuvent toujours être surmontées par le dialogue».
La présidente du comité Nobel, Kaci Kullmann Five est celle qui a été chargée de remettre la prestigieuse récompense au Quartet, pour avoir organisé le «dialogue national» entre islamistes du parti Ennahdha et leurs opposants. Le comité Nobel, en décernant le prix au Quartet le 9 octobre dernier, soutenait que la Tunisie est une référence que doivent copier les autres pays en tension, à savoir, la Libye, la Syrie, le Yémen ou encore l’Egypte. Le Nobel décerné au Quartet est composé d’une médaille d’or, un diplôme et un chèque de 8 millions de couronnes suédoises, le tout estimé à une valeur d’un peu plus de 863.000 euros.
Innocente Akpéné