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Dans ce sens, M. Abassi a valorisé la concordance détectée entre les positions des différents partis du dialogue d'autant qu'il a fait part de sa satisfaction quant à ce qu'il a qualifié d'interaction positive entre le dialogue national et l'Assemblée constituante.
"Toutes ces réactions constituent certes des indicateurs probants prouvant l'existence d'une ferme détermination collective à accélérer le parachèvement de la période transitoire", a précisé le même communiqué citant M. Abassi.
De son côté, le président de l'Assemblée constituante Mustapha Ben Jaafar n'a pas manqué à mettre en relief les conséquences positives du démarrage vendredi du dialogue national, appelant toutes les parties intervenantes sur la scène politiques tunisienne à "faire davantage de concessions au service de l'intérêt suprême de la patrie".
M. Ben Jaafar a par ailleurs promis que l'approbation de la nouvelle Constitution pourrait se faire dans un délai de quatre semaines sans précipitation avant de faire savoir que la création d'une instance électorale indépendante nécessitera au maximum une semaine.
Une cinquantaine de députés ayant préféré de se retirer il y environ deux mois suite à l'aggravation de la crise avec l'assassinat le 25 juillet de leur collègue de l'opposition Mohamed Brahmi ont commencé samedi à rejoindre progressivement leurs sièges, comme exigé dans la feuille de route proposé par le quartette parrainant le dialogue national.
Les premières informations émanant des coulisses du dialogue national affirment que les différents partis concernés par le choix du chef du futur gouvernement devraient présenter leurs candidats dans un délai de 24 heures.
