La séance a été présidée par le président de la Constituante Mustapha Ben Jaafar en présence du nouveau chef du gouvernement désigné Ali Arayedh, accompagné par les membres de son cabinet proposé.
Un premier point de litige a marqué le début de cette séance entre le président de la Constituante et bon nombre de députés de l'opposition concernant l'ordre du jour qui comportait exclusivement, selon l'opposition, le vote de confiance à la nouvelle composition du gouvernement, a constaté le correspondant de l'Agence de presse Xinhua.
Avant de voter la confiance au gouvernement, M. Ben Jaafar a proposé d'examiner l'agenda des travaux de la Constituante essentiellement la fixation de dates définitives pour les prochaines élections présidentielles et législatives outre les dates proposées pour l'adoption de la nouvelle Constitution dans ses deux lectures.
Les députés de l'opposition intervenus ont refusé d'aborder ou voter l'agenda de la Constituante dans la mesure où "la priorité est de voter la confiance au nouveau gouvernement", comme l'a indiqué le député Iyad Dahmani.
D'après le président de la Constituante, "depuis février dernier, une consultation élargie a eu lieu entre les différentes parties, blocs parlementaires et commissions constituantes
Pour bénéficier de la confiance de l'Assemblée constituante, le nouveau gouvernement d'Ali Arayedh devra avoir 109 voix sur un total de 217 députés. Dans le cas de non approbation, le président de la République Moncef Marzouki chargera une autre personnalité pas forcément issue de la majorité de former un gouvernement.
