Ces peines de mort faisaient à l'époque suite à des affrontements armés survenus (26 et 27 janvier 1980) dans la ville de Gafsa, située au Sud-ouest de la capitale, où quelques 60 opposants avaient pris à l'assaut des postes de sécurité et des camps militaires afin de préparer un coup d'état militaire contre le régime de Bourguiba (premier président tunisien après l'indépendance), a rappelé la même source.
D'après le quotidien "Achourouk", les familles des victimes demandaient depuis la révolution du 14 janvier 2011 de dévoiler les lieux d'enterrement "qui restaient indéterminés pour plus de 31 ans voire même après la disparition, en 2000, du président Bourguiba".
L'identification des cadavres trouvées sous ce cimetière restera tributaire des rapports issus des analyses génétiques.