"Probablement, ces potentielles attaques cibleraient le secrétaire général et d'autres personnalités éminentes de l'UGTT", a confié à Xinhua Ghassen Ksibi du bureau de l'information de la centrale ouvrière. Et d'alerter que "tout est possible, même le bombardement du siège de l'UGTT". Depuis l'assassinat le 25 juillet 2013 du député-opposant Mohamed Brahmi, l'UGTT ne cesse de se déployer pour rapprocher les points de vue entre la Troïka (coalition tripartite au pouvoir) conduite par les islamistes d'Ennahdha (Renaissance) et le "Front de salut national" (principale alliance de l'opposition).
"Il s'avère de plus en plus évident (…) cibler l'UGTT veut dire cibler le dialogue national", a encore déclaré à Xinhua M. Ksibi faisant savoir qu'un sérieux dispositif sécuritaire vient d'être mis en place dans les alentours du siège central de l'UGTT situé au cœur de la capitale Tunis. "Il y a un encerclement sécuritaire autour de notre siège social et la rue en face de nous est bloquée", a-t-il précisé.
