Publié samedi, le communiqué estime que "la Tunisie sera confrontée à des défis économiques urgents" suite à l'étape de transition que le pays franchit actuellement. La Tunisie "devra transformer son économie", toujours selon le FMI.
Fin 2011 et après la chute du président Ben Ali, la Tunisie "s'est fondée d’un gouvernement démocratiquement élu et dominé par les islamistes du parti Ennahdha" (Renaissance), ajoute l’instance monétaire mondiale évoquant, à ce niveau, la récente démission du ministre tunisien des Finances M. Houcine Dimassi. Le ministre tunisien des Finances, ajoute le communiqué, a présenté fin juillet sa démission, citant des "désaccords grandissants" avec le gouvernement sur le plan des politiques monétaire, économique et sociale du pays.
Selon le FMI, "la reprise de l'activité dans le pays reste sous la menace de l’instabilité de la situation économique et de la faiblesse de l’environnement mondial". La Tunisie, ajoute le FMI dans son communiqué, "qui a connu une récession en 2011 avec un recul de 1,8% de son PIB, connait encore des difficultés notamment sur le front de l'emploi".
Face à de pareils défis socio-économiques, le gouvernement tunisien n'a pas manqué de rassurer les Tunisiens tout en misant sur une croissance de 4,5% en 2013. Jusqu' à juillet 2012, plus de 30 mille recrutements avaient eu lieu, dont plus de 27 mille dans le cadre d'un emploi permanent, d' après le ministre tunisien de l'Emploi M. Abdelwahab Maatar.