Lors d'une plénière à la Constituante réservée au débat sur la situation économique du pays, M. Ayari a tenu à préciser que pour la première fois, "la Tunisie ne dispose pas depuis les années 1960 d'un plan quinquennal ce qui a induit l'absence de vision économique".
"Plus la fin de l'année se rapproche, plus le rattrapage devient difficile", a mis en garde le gouverneur de la BCT, estimant que "les réalisations économiques ne suffisent pas pour aboutir à des bons résultats".
"La stabilité politique reste fondamentale pour le développement économique du pays", a souligné M. Ayari, insistant sur l'impérative d'"envoyer des signaux positifs aux partenaires étrangers de la Tunisie" qui feront part, du 8 au 10 octobre 2013 aux Etats-Unis, des réunions d'automne du Fonds monétaire international (FMI).
Evoquant les raisons pouvant être derrière l'inflation en Tunisie, le patron de la BCT a expliqué qu'elles ne sont pas uniquement d'ordre monétaire, "mais elles sont inhérentes également à la situation commerciale, à la contrebande et à la sécurité", a-t-il appuyé.
D'après les chiffres énoncés par M. Ayari, le taux d'inflation est passé à 6% à fin septembre 2013 contre 6,5% enregistrés fin août passé. Ce taux devrait s'établir à 5,8% fin octobre courant.