"D'après l'étude épidémiologique de la lutte contre les TDCI réalisée en 2011 sous le leadership de la direction de l'alimentation et de la nutrition appliquée (DANA), avec l'appui du Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), 84% des ménages du Bénin disposent de sel iodé contre un seuil de 95% qui est l'un des critères d'élimination des TDCI comme problème de santé publique", a révélé le directeur de cabinet.
Selon lui, une importante proportion du sel consommé actuellement par près de 55% de la population béninoise ne répond pas aux normes, avec une teneur en iode soit trop faible, soit trop élevée, au regard des nouvelles normes recommandées par le comité technique régional de normalisation de l'Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA).
"Un tel état des lieux appelle à un réajustement des normes béninoises, dans le cadre de la redynamisation des activités de lutte contre les TDCI, notamment de l'iodation universelle du sel et une revue du système de contrôle de la qualité du sel iodé avant sa consommation", a-t-il préconisé.
