Faites vos jeux! Les paris sont ouverts. Sur les huit formations qui sont appelées à poursuivre à partir du 4 février la deuxième phase de la Can 2012, seule la Guinée équatoriale disputera son premier quart de finale, en autant de participation à la Can. Pour prétendre continuer leur fabuleuse aventure, les Equato-guinéens devront vaincre l’ogre ivoirien. Contre des Eléphants dont le jeu produit depuis l’entame de la compétition n’est pas encore à la hauteur de leurs potentialités, le « Nzalang Nacional » de la Guinée équatoriale va probablement étaler son habituelle détermination dans le petit stade de Malabo (15 000 places) qui sera acquis à sa cause. La sélection équato-guinéenne jouera par ailleurs sans aucune pression contre des Ivoiriens qui ont l’obligation de défendre leur statut de favori. Du quitte ou double en perspective.
Il sera aussi difficile de prédire le nom du vainqueur du premier quart de finale qui opposera la Zambie et le Soudan. Cette rencontre s’annonce équilibrée, vu le parcours de ces deux équipes lors du premier tour. Même si la Zambie jouit d’une plus grande expérience à ce niveau de la compétition face à des Soudanais qui n’ont plus joué de quarts de finale depuis 1970. Ouvert sera également le duel sub-saharien qui mettra aux prises l’impressionnant Gabon et les Maliens qui ont décroché leur qualification sans convaincre dans le jeu. L’enjeu des compétitions internationales couplé à l’apport des supporters a cependant vite fait de sublimer les ardeurs des “petits poucets” à l’étape des matches à élimination directe. Gabon-Mali du 5 février ne devrait pas échapper à cette règle.
Ghana-Tunisie, dernier match des quarts de finale de la vingt-huitième Can sera la rencontre entre deux styles de jeu vif basé sur des joueurs explosifs à même de faire la différence à tout moment. A n’en point douter, ce sera la confrontation phare du deuxième tour de cette compétition. A la pléthore d’individualités célèbres des « Black stars » du Ghana évoluant dans des championnats huppés en Occident, les Tunisiens opposeront la technique de leurs joueurs qui font le bonheur des clubs de leur pays jouant souvent les premiers rôles dans les compétitions panafricaines, chaque saison. Une autre Can débute.
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