Mohamed Moalim, porte-parole du groupe islamique, a déclaré dans un communiqué en six points que sa faction était mécontente de la façon dont les shebabs opérait et qu'il était temps pour Hezbul Islam de se séparer du groupe lié à Al-Qaïda.
M. Moalim a déclaré que le groupe saluait les négociations avec le nouveau gouvernement somalien mais continuait de s'opposer à la présence des troupes étrangères en Somalie.
Hezbul Islam est mené par Hassan Dahir Aweys, leader rebelle islamiste, allié autrefois à l'ancien président somalien, l'islamiste modéré, Cheikh Sharif Cheikh Ahmed.
Les leaders de Hezbul Islam se sont opposés à la fusion des shebabs avec le réseau terroriste international Al-Qaïda l'année dernière.
Le groupe islamiste s'est également opposé à l'utilisation de jihadistes étrangers dans leurs combats contre le gouvernement somalien et les troupes de maintien de la paix de l'Union africaine basées en Somalie.
Les shebabs n'ont pas commenté officiellement la séparation de Hezbul Islam, mais un site Internet pro-shebab a rapporté que la division était "un pauvre complot occidental pour attaquer les Moudjahiddines".
Par ailleurs, les officiels du gouvernement somalien et la mission de la maintien de la paix de l'UA en Somalie ont rapporté que plus de 200 combattants shebabs avaient fait défection aux rangs du gouvernement somalien pendant les opérations menées par les forces alliées dans le centre de la Somalie.