Ces assises de cinq jours dont l'objectif de former les participants pour la mise en oeuvre des onze principes de la Déclaration de Libreville adoptée le 29 août 2008 par les ministres de la Santé et de l'Environnement de 52 pays africains ont ouverts leurs travaux lundi.
Dans cette Déclaration sur la Santé et l'Environnement en Afrique, les ministres engagent les pays africains à mettre en place une alliance stratégique entre la santé et l'environnement pour s'attaquer aux problèmes sanitaires et environnementaux en Afrique.
Faisant l'état des lieux et des résultats attendus, le conseiller régional en protection de l'environnement Dr Manga Lucien, a indiqué que le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) estime à 6,2 milliards de FCFA par an le coût des empoisonnements dû aux pesticides en Afrique sub- saharienne. Ce coût excède l'aide au développement qui est attribuée pour soutenir le programme de santé publique, a-t-il ajouté.
Ainsi, cette formation servira à la réalisation de l'Analyse de la Situation et l'Evaluation des Besoins (ASEB), à la mise en place du Groupe National de Travail (GNT) composé des experts nationaux avec des tâches précises.
La réalisation des principes de la déclaration de Libreville dans les pays africains bénéficiera d'un appui technique et financier de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) de la Banque africaine de développement (BAD).