Lomé (© 2025 Afriquinfos)- Les nouveaux Sénateurs togolais tiennent leur session de droit ce 06 mars 2025 sous le coup de 15HTU, selon une annonce opérée par le doyen d’âge de cette future seconde Chambre du Parlement togolais dans la soirée de ce 05 mars.
La tenue de la session de droit du Sénat togolais intervient après la nomination par Faure Gnassingbé ce 05 mars 2025 de la vingtaine de personnalités devant compléter la liste des 41 Sénateurs élus par suffrage indirect le 15 février dernier dans le cadre des premières Sénatoriales de l’histoire du pays.
Sur la liste des nommés via décret présidentiel ce 05 mars, on note une kyrielle d’opposants de second plan, spécialistes pointus dans leurs secteurs d’activité. Parmi eux, on compte le notaire Me Tchassona Traore Mouhamed du MCD (qui avait ouvertement fait campagne pour siéger au Sénat), le syndicaliste Akouete Yaovi Beliki de la CPP, Alipui Sénanu Koku de l’UFC, Kaboua E. Abass du MRC. Ou encore Kagbara Uleija Innocent du PDP, l’ex-Premier ministre Joseph K. Koffigoh, Kolani Lardja du PDR, Pr Kpegba Kafui (vice-Présidente de l’Université de Lomé). Sur le reste de la liste, on retrouve des fidèles de longue date à UNIR (parti au pouvoir) comme la notaire Abougnima K. Molgah, Balouki-Leguezim Bernadette.
Le Sénat figurait dans la IVè République (promouvant un régime semi-parlementaire en vigueur d’octobre 1992 au 06 mai 2024), mais n’avait pas été opérationnalisé. Au terme de la Constitution de la Vè République, le Sénat et la Chambre basse du Parlement vont se réunir dans les prochaines semaines pour élire le Président du Conseil (nouveau dépositaire du pouvoir exécutif togolais, et qui est le chef du parti dominant au Parlement).
La Constitution de la Vè République continue d’être dénoncée par les Opposants majeurs au régime de Faure Gnassingbé. Ils critiquent son adoption non-consensuelle et par voie parlementaire au lieu du canal référendaire.
GGKE