Le Togo a progressé de 6 points dans ce classement de Doing Business à un moment où, pour améliorer le climat des affaires, des réformes sont entreprises dans ce pays.
En début d'année, l'IFC, International finance council, branche financière de la Banque mondiale, a même mis une ressource humaine au chevet de ce pays pour l'accompagner dans ce sens, au terme du précédent classement défavorable au Togo.
Avec les efforts consentis, le nouveau classement marqué d'une progression de 6 points est favorablement accueilli par les autorités togolaises.
Reçue en invitée lundi au journal de 20 heures de la Télévision nationale, la ministre du Commerce n'a pas hésité pour annoncer la « bonne appréciation » du gouvernement.
« Le gouvernement est plus ou moins satisfait du rang étant donné qu'on a progressé dans le classement. On ne peut que avoir une certaine fierté de ce classement », a déclaré Mme Bernadette Legzim.
Fausse note, la ministre du Commerce et de la Promotion du secteur privé a estimé que des paramètres auraient dû être pris en compte et son pays serait mieux présenté aux investisseurs.
« Nous aurions pu être mieux classé si certains éléments avaient été pris en compte à temps. Dans le document, pour la création des entreprises, le document a prévu 38 jours alors qu'aujourd'hui nous sommes à 24 heures », a relevé Mme Bernadette Legzim.
Cela est « effectif », a-t-elle insisté, expliquant même qu'aujourd'hui lorsque le dossier arrive au centre des formalités des entreprises, « le lendemain l'entreprise est créée ».
« Je crois que les informations nécessaires qui rentrent dans le Doing business se prennent à peu près en début d'année, alors que nous avons atteints 24 heures en début du mois de juillet », a relevé la ministre.
« C'est de là que vient ce décalage entre les données du Doing business et la réalité que nous vivons aujourd'hui au niveau de la création d'entreprise », a-t-elle ajouté.
« Bien qu'on ait pris 38 jours, si je prends toujours le cas de la création d'entreprises, nous avons gagné au niveau de ce critère 11 points », s'est-elle cependant réjouie.
Selon la ministre, le Togo a gagné aussi des points au niveau du critère de raccordement en matière de l'électricité et du permis de construire.
« Mais nous n'avons pas encore atteint la limite de ce que nous devons faire », a fait noter la ministre du Commerce et de la Promotion du secteur privé, Bernadette Legzim, pendant que son pays se lance le défi d'améliorer son climat des affaires et de devenir la destination de choix des investissements étrangers en Afrique de l’ouest.
