La réunion, ouverte vendredi pour deux jours, examine notamment le projet de cadre-politique de la justice transitionnelle africaine, les principales priorités et recommandations par rapport à l'introduction du genre et les considérations du genre comme aspect fondamental dans la conceptualisation des politiques et programmes relatifs à la justice transitionnelle en Afrique.
Il s'agit de « développer un cadre pour l'ensemble des Etats membres de l'Union africaine », a expliqué Mamadou Dia, directeur des affaires politiques de l'Union africaine. Il a fait état de l’existence d'une « tension en ce moment entre l'Union africaine et certaines instances internationales concernant la justice, particulièrement la Cour pénale internationale » et de l’impression sur lequel que la Cour pénale internationale « ne s’attaque qu'aux Africains ».
Au regard de cette situation, « il a été jugé nécessaire par les instances de l'Union africaine de réfléchir et développer un cadre de justice transitionnelle pour pouvoir répondre à cette question très importante de la justice », a-t-il souligné.
Le directeur des affaires politiques de l'Union africaine, Mamadou Dia, a déploré le manque de ce cadre important de justice transitionnelle en Afrique, faisant noter que si les Etats africains « ne sont pas capables » de juger certains crimes qui sont commis sur le continent, les auteurs ne peuvent qu'être amenés dans les instances internationales.