Togo : La législation nationale sur le travail maritime se met au pas de la convention du travail maritime 2006

Afriquinfos Editeur
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Il s'agit d'un séminaire national de cinq jours ouvert lundi sur la promotion de la convention 2006 du travail maritime de sorte à corriger les « dispositions non conformes et des lacunes » qui existent encore dans la législation du Togo sur le travail maritime, a expliqué Cecile Balima Vittin, spécialiste de normes internationales du travail au bureau de l'Organisation internationale du travail (OIT) à Dakar au Sénégal.

Les acteurs togolais de la question du travail vont examiner et valider les orientations proposées par l'OIT en « tenant compte du contexte national et des caractéristiques de l'économie maritime togolaise », a-t-elle précisé.  

La convention du travail maritime 2006, connue sous son acronyme anglais MLC, a été ratifiée par le Togo en 2012 et est donc obligé de s'engager dans la mise en conformité de sa législation avec les dispositions de ladite convention.

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Selon M. Balima-Vittin, le MLC est adopté en 2006 et est entré en vigueur en août 2012 mais devra être ratifié par au moins 30 Etats membres représentant au total 33% de la jauge brute de la flotte marchande mondiale. Ce cap a été atteint en août 2012 et le MLC est entré en vigueur le 20 août 2013, mais à ce jour seuls le Togo, l'Afrique du Sud, le Bénin, le Libéria et le Nigéria, soit cinq pays africains, l'ont ratifié.

Le ministre togolais des Travaux publics et des Transport, Ninsao Gnofam, a estimé de son côté que cet arsenal juridique viendra offrir les conditions descentes du travail à près de 273 marins togolais qui travaillent actuellement à bord des navires appartenant à des compagnies étrangères.