Lomé (© 2016 Afriquinfos) – Durant les mois de septembre à novembre 2016, les côtes togolaises pourraient être mises à rudes épreuves avec la montée des eaux de mer. Un phénomène dû au réchauffement climatique.
Le Comité National d’hydrographie et d’Océanographie en coordination avec les services hydrographiques étrangers ont dans un, communiqué publié via le gouvernement: de fortes marées hautes pour les mois de septembre, octobre et novembre 2016, sur les côtes togolaises sont attendues.
Face à ce phénomène climatique, le gouvernement recommande aux autorités des villes côtières, aux populations et aux usagers de la mer, une vigilance particulière pendant les périodes indiquées pour les fortes marées. Par ailleurs, le communiqué précise qu’il est formellement interdit aux usagers et habitants de la côte, les baignades, les promenades à la plage ou toute autre activité nautique ou à proximité immédiate de la mer.
Pour les mois de septembre, octobre et novembre indiqués pour les fortes marées, les dates retenues par les experts sont :
Les 17, 18 et 19 Septembre les matins de 04H00 à 05H30 ; les après-midi de 16H00 à 17H30.
Les 16, 17 et 18 Octobre les matins de 03H30 à 05H30, les après- midi de 16H00 à 17H30.
Les 14 et 15 Novembre les matins de 03H00 à 04H30, les après-midi de 15H30 à 17H00.
D’après le gouvernement togolais, les conséquences du phénomène-ci peut sont «l’érosion côtière, les inondations, les invasions marines, les changements dans le comportement habituel de la mer, les pertes de propriétés et d’habitats sur le littoral et les pertes en vies humaines».
La prévision des fortes marées sur les côtes togolaises intervient un moment ou le Togo s’active pour les derniers préparatifs du Sommet extraordinaire de l’Union Africaine sur la sécurité et la sûreté maritimes et le développement en Afrique. La conférence de Lomé qui a pour thème «Protégeons nos océans» entend faire de l’espace maritime le levier principal du développement économique et social de l’Afrique. Une feuille de route sera définie au terme de ce sommet sur la Sécurité Maritime en Afrique.
AKPENE VIGNIKPO