La préoccupation a fait l'objet, mercredi, d'une communication du ministre d'Etat et ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Elliott Ohin, sur une approche de "diplomatie de développement" lors d'un conseil des ministres présidé par le chef de l'Etat togolais Faure Gnassingbé.
Selon les autorités togolaises ce choix est motivé par les défis nouveaux et la volonté de reconstruction et de développement du Togo.
"Il est nécessaire, aujourd'hui, que nous sortions du cadre d'une diplomatie classique pour que les diplomates togolais puissent se lancer dans la conquête des partenaires qui pourront accompagné notre pays dans ce vaste chantier de reconstruction et de développement", a expliqué le porte-parole du gouvernement, Pascal Bodjona.
La communication propose également le "recyclage et la formation continue des diplomates par rapport aux nouveaux défis et enjeux internationaux", a-t-il ajouté.
Dans cette vision globale, il est proposé que des mesures soient prises pour améliorer les conditions de travail des diplomates togolais.
Le Togo a entrepris une relance économique globale soutenue par des partenaires techniques et financiers. Cette démarche comprend un programme national d'investissement agricole et de sécurité alimentaire (PNIASA) estimé à 600 milliards de francs Cfa qui a démarré avec seulement 15% des financements.
