Il a fait cette promesse du fait que des milliers de personnes sont descendues dans la rue à Lomé cette semaine, sur l'appel du Collectif "Sauvosn le Togo", composé de partis politiques d'opposition et des associations de la société civile, qui menace de lancer de nouvelles des manifestations. "Nous avons pris toute notre responsabilité" pour que ces examens se déroulent dans le "calme et la sérénité", a rassuré le ministre de la Sécurité, invitant les candidats à être "sereins".
"Je ne pense pas que des gens puissent sacrifier l'avenir des enfants", a martelé le colonel Gnama.
Le ministre de l'Enseignement supérieur, François Galley, et la ministre de l'Enseignement primaire et secondaire, Mme Legzim Bernadette, ont donné pour leur part l'assurance de dispositions organisationnelles et sécuritaires appropriées pour le déroulement des deux examens de fin d'année.
"Il n'y a pas d'inquiétude à avoir", a insisté M. Galley, alors que Mme Legzim a déclaré que le CEPD "aura bel et bien lieu".
Près de 54.657 candidats devront entamer lundi le baccalauréat, pendant que des dizaines de milliers d'autres élèves des écoles primaires devront commencer le CEPD mardi.
Des milliers de supporteurs du Collectif "Sauvons le Togo" ont manifesté depuis mardi, exigeant de meilleures conditions de préparation des élections législatives, prévues en octobre prochain, l'annulation des nouvelles dispositions sur le code électorale, adoptées par l'Assemblée nationale, le jugement des auteurs d'actes de tortures ainsi que le retour à la Constitution de 1992 qu'il juge consensuel.
Les manifestations ont été marquées d'échauffourées entre partisans et policiers. Une cinquantaine de manifestants ont été mis en garde à vue pour "violences volontaires".