Lomé (© 2017 Afriquinfos)-Le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé a nommé des membres à la tête de la Haute autorité de lutte contre la corruption. Une institution dont le rôle est de lutter et de prévenir la corruption.
Sept personnalités ont été nommées à la Haute autorité de lutte contre la corruption par le président Faure Gnassingbé pour un mandat de trois ans renouvelables une fois. Ces derniers auront la responsabilité de promouvoir un système de gouvernance qui prévient les conflits d’intérêt, l’enrichissement illicite ou tout acte de corruption.
Cependant l’opposition ne se fie pas à cette donne. Jean Kissi, député de l’opposition au parlement doute du fait que ses personnalités puissent contrôler celui qui les a nommées. Il dénonce notamment les derniers scandales survenus dans le pays.
Pour sa part, Emmanuel Sogadji, de la Ligue des consommateurs, exhorte les membres nommés à faire preuve d’indépendance.
Dans l’administration publique comme privée au Togo, on dénote de nombreux faits de corruption à savoir : des fraudes, des détournements, des pots-de–vin, des surfacturations, des extorsions de fonds et des dessous de table.
Kwami Wonyra, enseignant à la faculté des sciences économiques et de gestion, appelle en premier lieu au respect de la Constitution.
L’une des ambitions du Togo est de se faire élire au Millenium Challenge Account. Pour y arriver, il faudra véritablement s’engager contre la corruption pour gagner encore de bons points.
Il faut préciser que la Haute autorité de lutte contre la corruption entre en fonction suite à une loi votée en juillet 2015.
Innocente Nice