Togo : Défection au sein de la Coalition électorale Arc-en-ciel

Afriquinfos Editeur
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Le NET a rendu officiel jeudi son départ de cette Coalition en expliquant que l'alliance formée dans la perspective des législatives prochaines est devenue « systématiquement arrimée » au Collectif sauvons le Togo (CST) qui est un regroupement de sept autres partis et de quelques organisations de la société civile.

La Coalition Arc-en-Ciel a été créée début août dernier par six partis d'opposition la CDPA, le CAR, l'UDS, le PDP, le MCD et le NET pour une alliance électorale, pendant que le CST s'est déclaré sans vision électorale avec des revendications d'ordre général pour plus de démocratie au Togo. Elle est une alliance politique guidée par la présentation des candidatures communes aux élections législatives pour lesquelles elle indique nécessaire d'obtenir de meilleures conditions d'organisation.

A la création de la Coalition, le coordonnateur Dodji Apévon avait expliqué : « Nous voulons travailler avec le Collectif pour obtenir de meilleures conditions pour organiser les élections».

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 « Mais au-delà, nous appelons toute la classe politique togolaise de l'opposition à aller aux élections prochaines avec des candidatures communes, c'est ça la différence de ce qui existe entre nous et le Collectif sauvons le Togo », avait-il précisé. De l'avis de Gerry Taama, président du NET, l'esprit de cette vision n'est plus respecté. Il avait marqué mi-août le retrait provisoire de son parti de la Coalition pour dénoncer une décision cavalière prise au nom de tout le regroupement en appui au CST qui passait outre une interdiction du gouvernement pour appeler à des marches suivies de sit-in au carrefour des affaires Deckon dans la capitale togolaise.

Le CST réclame, outre de meilleurs conditions pour les législatives, le départ du président de la République, le retour à la constitution de 1992, la poursuite judiciaire des auteurs d'actes de torture dans l'affaire de tentative d'atteinte à la sécurité de l'Etat intervenue en 2009.