Elle a permis d'attirer l'attention des consommateurs sur les manquements constatés dans le secteur des finances et qui leur sont préjudiciables.
Le premier communicateur, M. Adjita Shamsidine, enseignant des universités de Lomé et de Kara a défini la concurrence comme un droit qui encadre le marché dès lors que l'offre et la demande entrent en jeu. Elle est caractérisée par des conditions identiques à toutes les parties et constitue l'âme du commerce dans une économie libérale.
Parlant des avantages de la concurrence, M. Adjita a expliqué qu'elle permet aux consommateurs d'opérer des choix dans une panoplie de produits. Elle offre également, selon lui, la liberté de comparer en liant la qualité au coût tout en assurant au client la diversité et la sécurité des produits.
S'agissant de la concurrence dans le secteur financier, le conférencier, M. Dagboh Willam, consultant en microfinance, a relevé des insuffisances. Il a cité, entre autres, le manque d'affichage des conditions de prestation de services, le coût élevé des transactions ou encore le durcicement des conditions de banque lorsqu'un nouvel opérateur s'installe. Il a parlé également des surendettements des clients, de la non déclaration des incidents surtout dans les cas de chèque sans provision et l'impossibilité d'utiliser les technologies de la communication pour les transferts d'argent.
