Cette formation initiée par le ministère de l'Economie et des Finances avec l'appui financier de la Banque Africaine de Développement (BAD) est un volet du Projet d'appui au renforcement des capacités institutionnelles en gouvernance économique et financière (PARCI-2).
Elle s'inscrit dans la politique de modernisation de la Douane et vise à permettre à l'ensemble du personnel de s'approprier les résultats des réformes en cours.
Cette session entend capitaliser l'expérience et l'expertise nationale des agents des douanes dans le domaine de la détection des drogues, des précurseurs chimiques et du blanchissement des capitaux. Il s'agit de doter les participants de connaissance sur toutes les formes de drogues, les techniques de détection pour combattre le blanchissement d'argent.
Les capacités des participants vont être également renforcées en techniques de mobilisation des ressources domestiques pour la modernisation des finances publiques.
Les agents de la Douane se familiariseront aussi avec les réglementations en vigueur et seront outillés à d'autres systèmes de détection des fraudes afin de lutter contre ces fléaux qui sapent les efforts de développement économique et social du pays.
Le directeur général des douanes, Kodjo Adédjé, a souligné que le trafic illicite de drogues, le blanchissement de capitaux, le financement du terrorisme et la traite humaine sont des fléaux d'ampleur mondiale tandis que les pays africains sont particulièrement vulnérables.
Des mesures rapides et efficaces s'imposent pour lutter contre ces phénomènes et il urge de renforcer les capacités des douaniers dans ce domaine afin qu'ils jouent efficacement et convenablement leur rôle, a conclu M. Adédjé.