Des revendications d'ordre salarial, des primes, le payement des arriérés de salaires et des problèmes de sécurité sociale constituent le mobile de cette grève en perspective.
En outre, les syndicats ont inscrit, dans leurs exigences, l'intégration des "enseignants auxiliaires" en vue de mettre fin à ce statut qu'ils indiquent "discriminatoire".
Plus de 10.000 enseignants du Primaire et du Secondaire mais aussi de l'Enseignement technique et professionnelle seront mobilisés dans la mise à exécution de cette menace de grève.
Prévue au 12 septembre, le gouvernement avait de façon inattendue repoussé au 3 octobre la rentrée scolaire 2011-2012, pendant que la première menace de grève était ressentie.
Un communiqué interministériel avait seulement, le 24 août, annoncé le report de la rentrée scolaire, en appellent en plus les chefs d'établissement à "prendre toutes les dispositions pour effectuer les activités de préparations de rentrée".
Cette menace est perçue dans différents milieux comme une autre épreuve pour le gouvernement togolais qui a déjà fait face à deux grèves de grande taille menées par les étudiants et les médecins pour une amélioration des conditions d'études et de travail.
