Des partis se réunissent pour une reprise prochaine du dialogue politique

Afriquinfos Editeur
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Le dialogue entamé par le président togolais Faure Gnassingbé, après sa réélection en 2010, a été interrompu sans toucher l'ensemble des partis qui animent la vie politique dans ce pays.

Pour la reprise en perspective, des partis politiques ont entamé avec le gouvernement une réunion préparatoire.

Ayant posé des préalables, Alliance nationale pour le changement (ANC), le parti de Jean-Pierre Fabre candidat malheureux à la présidentielle de 2010, n'a pas répondu à l'invitation.

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Selon Pascal Bodjona, porte-parole du gouvernement, c'est une réunion d'échanges au cours de laquelle les délégués des partis ont fait des propositions sur des critères de participation au dialogue.

A ce niveau déjà, M. Bodjona indique qu'il "faudra continuer les discussions" avec l'ANC dans le sens de la reprise de ce dialogue politique.

Les acteurs politiques sont "décidés et résolus" à reprendre le dialogue de manière "conviviale", a relevé Jean-Claude Homawoo, représentant de l'Union des forces de changement (UFC).

Il annonce déjà que les prochaines rencontres aborderont les problèmes de fonds notamment les "réformes institutionnelles et constitutionnelles et les problèmes sociaux".

Quant au Parti pour le renouveau et la rédemption (PRR), il a fustigé l'absence des partis qui ont boycotté la réunion, indiquant que cela relève d'un refus de se parler les "yeux dans les yeux".

Son leader Nicolas Lawson explique que son parti fonde sa participation à la reprise du dialogue politique dans sa défense de l'intérêt du peuple.

Le Parti démocratie pour le renouveau (PDR) a, de son côté, salué l'initiative du gouvernement, indiquant qu'il s'agit d'un "effort à saluer".

Cependant, le Comité d'action pour le renouveau (CAR) fait noter qu'il faut espérer qu'à terme le cadre permanent de dialogue et de concertation (CPDC), une plateforme de discussion politique, soit rénové.