Dans un communiqué sur la radio nationale, le Procureur général près la Cour d'appel de Lomé, Atara Ndakéna, a fait état d'une « nouvelle interpellation », il y a quelques jours, dans la poursuite des investigations sur cette affaire ayant impliqué des militaires et des civiles avec à leur tête Kpatcha Gnassingbé député, ancien ministre et demi-frère cadet du chef de l'Etat togolais Faure Gnassingbé.
Cette interpellation, celle d'un ancien ministre et ancien chef d'Etat-major Tidjani Assani, intervient après la mise en liberté provisoire sous contrôle judiciaire depuis le 14 avril 2010 d'une dizaine d'inculpés.
« Ces mesures ont permis au magistrat instructeur de clôturer définitivement ce dossier », a déclaré le procureur général, ajoutant que le juge d'instruction a invité ce jour les avocats des parties à prendre connaissance des dossiers.
«Cette formalité peut, le cas échéant, ouvrir la voie au renvoi de l'affaire à l'instance de jugement dans les prochains jours », a-t-il indiqué.
Kpatcha Gnassingbé a été cité par les autorités togolaises comme le principal cerveau et est toujours détenu depuis le début de l'affaire en avril 2009.