Étiquette : Crise politique en RDC

La crise politique en République démocratique du Congo en 2016 intervient après le report à une date indéterminée de l’élection présidentielle fixée au 20 décembre 2016, permettant au président Joseph Kabila de rester au pouvoir. Elle a commencé en septembre, avec les premiers sommets politiques visant à résoudre la situation, concomitants à des manifestations qui ont fait plusieurs morts et se poursuit jusqu’au 31 décembre, date à laquelle un accord a finalement été conclu, qui prévoit le départ du président Kabila et la réalisation élections présidentielles en 2017.

Contexte

Le président Kabila a déjà rempli les deux mandats que lui confère la Constitution, et il ne peut donc plus se représenter. Après les élections de 2011, marquées par une fraude massive, la situation politique devient tendue en République démocratique du Congo. Les manifestations organisées en janvier 2015 sont sévèrement réprimées. Des opposants et des journalistes sont arrêtés.

Crise politique en RDC : Chronologie

En janvier 2015, l’Assemblée congolaise a adopté un projet de loi pour reporter la date des élections. Cette loi est contestée par l’opposition, générant trois jours de violence. 

Le 11 mai 2016, la Cour constitutionnelle a autorisé le président à rester au pouvoir en l’absence de nouvelles élections. L’opposition se réunit le 10 juin à l’initiative d’Étienne Tshisekedi et demande le départ de Kabila le 31 juillet.

Le 1er septembre, les négociations commencent, mais seule une partie de l’opposition, dirigée par Étienne Tschisekedi, participe. Les 19 et 20 septembre, trois mois avant la fin du mandat de Joseph Kabila, l’opposition a organisé des manifestations. Lors de ces manifestations, la police tire sur la foule, tandis que le siège des partis politiques et du commerce est incendié. 

En octobre 2016, l’opposition a appelé à une « journée des villes mortes » en raison du refus de Kabila d’organiser de nouvelles élections. 

Le 20 décembre 2016, le président Joseph Kabila a annoncé un nouveau gouvernement, après l’expiration de son mandat constitutionnel la veille. Immédiatement, les protestations se sont répandues à travers le pays, qui n’a jamais connu de transfert pacifique du pouvoir depuis sa fondation en 1960. À la suite des manifestations, le gouvernement a bloqué les médias sociaux et la violence des forces de sécurité a fait des dizaines de morts. des morts. Les gouvernements étrangers ont condamné les attaques contre les manifestants.

Le 23 décembre, un accord a été proposé entre le principal groupe d’opposition et le gouvernement dirigé par Kabila, selon lequel ce dernier a accepté de ne pas modifier la constitution et de quitter ses fonctions avant la fin de 2017. Conformément à La décision, le chef de l’opposition, Étienne Tshisekedi, supervisera la mise en œuvre de l’accord et la nomination du Premier ministre par l’opposition. 

L’Église catholique romaine de la République démocratique du Congo a négocié des pourparlers entre les membres de l’opposition politique du pays et le gouvernement.

Crise politique en RDC : la Belgique « prend acte » de la désignation d’un dauphin par Joseph Kabila

Kinshasa (© 2018 Afriquinfos)- En République Démocratique du Congo, le ministre belge des…

Afriquinfos

Crise politique en RDC : le Vatican décide de s’y ingérer et « régler » les affaires de nonciature

Rome (© 2018 Afriquinfos)- Sur décision du pape François un émissaire sera…

Afriquinfos

Crise en RDC: l’ONU renvoie dos-à-dos les protagonistes politiques et appelle encore au dialogue

New York  (© 2016 Afriquinfos) - Le Conseil de sécurité de l’ONU…

Afriquinfos