Télécoms : Le Maroc pourrait devenir un "leader" dans la région MENA (rapport de la BM)

Afriquinfos Editeur
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Avec des réformes légales et réglementaires et des programmes d'investissement en infrastructures bien ciblés, le Maroc pourrait devenir un leader dans la région MENA, souligne le rapport présenté dans le cadre du Forum annuel arabe des régulateurs du secteur des télécoms qui se tient à Rabat du 4 au 6 mars.

"A l'exception des pays du Golfe, le taux de pénétration du haut débit à la région MENA est le plus faible dans le monde", déplore, toutefois, le rapport présenté par le directeur Maghreb de la Banque mondiale, Simon Gray, précisant que juste 40% des ménages a un accès à l'internet.

 "A fin 2012, les taux de pénétration du haut débit fixe n'ont pas dépassé les 25% dans plus de la moitié des pays de la région, alors que le taux de pénétration du haut débit mobile a franchi la barre des 25% dans la plupart des pays de la région", relève la Banque mondiale.

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 Ce retard constitue un frein pour l'économie, vu le rôle des télécommunications pour la croissance et la productivité, a indiqué M. Gray, invitant les pays de la région à encourager la concurrence pour un accès au réseau haut débit à un prix raisonnable. Pour sa part, le directeur de la réglementation à l'Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) du Maroc, Tib Abdelaziz, a indiqué que l'Agence est en train de déployer des mesures en vue de favoriser le déploiement du réseau au niveau du partage des infrastructures et de l'encouragement de l'investissement dans les réseaux haut débit.

Ce rapport met en relief les expériences menées dans certains pays de la région MENA en matière de déploiement du réseau haut débit, notamment le Maroc, a précisé M. Tib. Intitulé "les réseaux haut débit dans la région MENA : pour une accélération de l'internet haut débit", ce rapport recommande aux pays désireux de remédier à ces contraintes de considérer certaines mesures, tels que l'encouragement de la concurrence en infrastructures, le développement de nouveaux modèles d'offres d'infrastructure, la mise en œuvre de mesures pour diminuer les coûts de déploiement de l'infrastructure et la réponse aux besoins dans les zones non desservies du pays.