La Banque mondiale a précisé que cette croissance serait réalisée à condition que le pays ne soit pas victime de chocs majeurs intérieurs ou extérieurs.
Il sera difficile pour les autorités tanzaniennes de faire les ajustements nécessaires pour préserver l'espace budgétaire, en raison notamment du programme d'investissement public ambitieux du gouvernement appelé l'initiative "Big Results Nos" (Grands résultats maintenant), estime la Banque mondiale.
"Il pourrait aussi être difficile pour réaliser le contrôle fiscal à la lumière des prochaines élections générales prévues en novembre 2015", a-t-ellle relevé.
Malgré ces difficultés, l'échec dans le contrôle du déficité du secteur public apporte des risques à court et long terme.
"Il est probable que l'économie tanzanienne continue à croître avec un taux d'environ 7% par an pendant certaines années à venir", a poursuivi la Banque mondiale, ajoutant que les communications, les finances et le commerce de détail continueront à bénéficier de l'augmentation soutenue de la demande intérieure résultant de l'évolution technologique et du processus d'urbanisation.
