Le directeur général du TAWIRI, Simon Mduma, a dévoilé ce plan lundi à Arusha en recevant un don d'outils de recherche et de véhicules ultramodernes de la Société zoologique de Francfort (FZS) .
Ce don, d'un montant de plus de 200 000 euros, est destiné à donner à l'Institut les moyens autonomes d'effectuer facilement ses missions de recherche et de recensement.
Dans le contexte des inquiétudes croissantes sur la recrudescence du braconnage et du trafic d'ivoire qui y est associé, le TAWIRI a entrepris un recensement complet dans les parcs nationaux, zones de conservation et réserves de gibier, a-t- il dit.
L'année dernière, l'Institut et d'autres partenaires ont effectué un recensement étendu de la population d'animaux dans le parc national de Ruaha et la réserve de gibier de Selou, et rencontré un grand succès.
"Nous nous rendons maintenant dans les régions nord et ouest du pays pour y mener un recensement de la population d'éléphants", a déclaré le responsable, sans divulguer la date précise de cet exercice, destiné à produire une image claire du nombre exact de grands animaux.
Le gestionnaire du programme FZS, Gerald Bigurube, a également déclaré qu'il était essentiel pour un organisme de recherche nationale comme le TAWIRI d'être pleinement équipé en technologie moderne et d'installations si l'on souhaite qu'il produise des informations correctes et dans les temps.
"Il est très important de produire des données fiables et précises dans les délais sur les animaux et environnements naturels du pays, à un époque où les changements climatiques, les nouvelles maladies et même le braconnage se multiplient", a déclaré M. Bigurube.
Ce matériel de recherche, donné par la Société zoologique de Francfort, comprend des outils et machines de surveillance aérienne, des générateurs électriques auxiliaires, des filtres à carburant pour avion, du matériel de camping et des ordinateurs de bureau avec les accessoires associés.
